Description
ovale argent branches pliantes rivet
L’origine du mot « galuchat » remonte, en fait, au xviiie siècle. C’est le nom du premier artisan qui, en Occident, a su travailler le cuir de roussette et de raie. Jean-Claude Galluchat (avec deux « l ») était un maître gainier du roi Louis XV… ou plutôt de la marquise de Pompadour « qui ne passait pas une semaine sans qu’elle n’achetât un petit objet qui était souvent du galuchat ». Cet artisan fit tellement référence à son époque en habillant de cette peau de poisson les objets les plus rares (coffres, malles, poignées d’épées, etc.) que le nom propre devint synonyme de la matière4,5.
L’utilisation de peaux de poisson en gainerie est très ancienne. C’est en Extrême-Orient qu’on trouve les premiers objets gainés de peaux de poissons : dès le viiie siècle au Japon : inros (petites boîtes à médecine accrochées à la ceinture), plastrons, fourreaux (sayas) et poignées (tsukas recouvertes par le same) des sabres (katanas et wakisashis).
En Europe, les premières traces d’utilisation avérées remontent au xvie siècle. Pierre Belon (1517-1564) affirme que l’on couvrait ainsi les poignées de dagues et des épées2. De même, lors d’un voyage aux Pays-Bas entre 1520 et 1521, le graveur allemand Albrecht Dürer (1471-1528) note dans ses comptes l’achat d’objets divers couverts de poissons venant des « Indes». Ces poissons se pêchaient dans la mer Rouge, l’Océan Indien et la mer de Chine ; c’est la raison pour laquelle le galuchat est quelquefois appelé requin de Chine3. Wikipédia
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